La Commanderie d'Alménor
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 Anaori, le commencement

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Anaori
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MessageSujet: Anaori, le commencement   Anaori, le commencement EmptyJeu 14 Mai - 15:31

Bon, je me suis dit qu'il faudrait que je fasse tout d'abord le commencement de mon histoire même si elle est assez ennuyeuse, plutôt que de commencer par la bataille finale xd
Alors voilà :


Le soleil se levait sur Vallass, un petit village perdu au milieu des bois nordiques d'Anxlaben, le royaume des Hommes.
Cette lumière dorée était absorbée par la palissade de bois noir qui l'entourait. La relève remplaçait les gardes de nuit épuisés mais en vie : les attaques de brigands étaient fréquentes, et mortelles pour nombre d'entre eux. De nombreux soldats pensaient qu'un jour, les ennemis seraient trop pour être repoussés, et se serait la fin de Vallass.

Si l'aube signifiait le commencement d'une nouvelle journée pour certains, d'autres étaient déjà debout, comme les commerçants qui devaient renouveler leurs marchandises. Anaori était de ceux-là. Il était levé depuis deux heures. Il avait commencé sa journée comme chaque matin en faisant un peu d'exercice, où il avait rejoint le ruisseau en courant, avant de faire quelques abdos et pompes, avant de terminer par des exercices d'assouplissement. Enfin, il se lava et courut à nouveau en sens inverse pour rejoindre son père adoptif, Gmurkon, dans la boucherie qu'il tenait.

Lorsqu'il franchit la porte de la boutique, Gmurkon était en train de débarrasser la vitrine de la viande devenue avariée pendant la nuit. Anaori s'empressa de l'aider : il remplaça au fur et à mesure ce qui était retirer, puis nettoya le sol collant de sang. Pour finir, il sortit en emmenant le sac contenant la nourriture qui commençait à empester sous la chaleur du soleil de Vallass.
Aucune parole ne fut échanger avec son père adoptif, très renfermé sur lui-même depuis sa campagne contre l'Empire du Chaos. Celle-ci dura quinze ans et lui coûta son oeil droit, trois doigts de sa main gauche - le pouce, l'index et le majeur, se rappela Anaori - ainsi que la vie à son frère bien aimé qui lui légua alors la boucherie qu'il tenait. De plus, à son retour, Gmurkon apprit que sa femme avait succombé lors d'une attaque de brigands.
Assailli par le chagrin, il quitta la garde de Vallass et se consacra essentiellement à son nouveau travail de boucher.

Un ricanement tira Anaori de ses pensées. Il pivota et ce retrouva face à Goreman, le fils du chef du village.
- Encore à faire des corvées pour ce mutilé de Gmurkon, dit-il en remplaçant son rire par un sourire narquois.
Anaori sentit son sang bouillr aussitôt dans ses veines. Il serra les mâchoires et observa son ennemi juré. Agé de dix-sept ans, grand et bien bâti, Goreman était la fierté de son père qui comptait le présenter le plus tôt possible à la ville de Kaptorum, afin qu'il devienne écuyer auprès des plus grands chevaliers présents là-bas.
En attendant ce jour, Goreman s'était entraîné à maîtriser toutes les armes possibles et imaginables.

- Tu sais, continua le jeune homme, ses blessures ne lui viennent pas de la guerre. C'est juste que cet imbécile ne sait toujours pas manier un vulgaire couteau de boucher.
Il finit sa phrase en éclatant à nouveau de rire. Quant à Anaori, une ombre inquiétante passa dans ses yeux verts tandis qu'il tentait de se retenir de...
Goreman tituba et porta sa main à sa mâchoire qui saignait. Il n'en revenait pas : cet être stupide avait osé le frapper ! Le frapper lui ! Enragé, il se jeta sur ce dernier.
Anaori vit le coup arrivé et se baissa avant de riposter. Son ennemi l'esquiva et lui enchaîna par un coup de pied dans le ventre. Le jeune homme se plia en deux sous l'effet de la douleur avant de s'étaler par terre sous la manchette qui le frappa à la nuque.
Goreman le remit sur pied en le soulevant par la tunique et lui écrasa son poing dans la tempe.
Puis il darda son regard bleu pâle sur son rival avachi au milieu du chemin :
- Ne t'avise plus jamais de me frapper, misérable larve, cracha-t-il. Plus jamais. Je te tuerai si tu recommences, comme je tuerai tous les êtres faibles souillant ce monde qui se dresseront face à moi !
Puis il tourna les talons et disparut.
Ce fut à cet instant qu'Anaori eut une certitude malgré sa tête qui tournait et la nausée qui l'envahissait : Goreman était fou et son ambition pour devenir le plus puissant l'obsédait. Le jeune homme sut aussi qu'il ne trouverait jamais un ennemi qu'il détesterait plus, et réciproquement. Depuis ce jour, ils étaient ennemis jurés et mortels, pensa Anaori avant de reprendre le sac à viande avariée qui l'attendait au bord de la route.

Il se débarrassa du sac et rejoignit Gmurkon où il aida à servir les clients. Après le déjeuner, son père adoptif l'appela :
- Nous n'avons plus de viande de lapin alors que le prochain stock arrive dans quinze jours. Or il en faut absolument pour le mariage de Gorlfa et Birly. Va m'en chercher.
Le ton était sec, mais d'après les souvenirs d'Anaori, Gmurkon avait toujours été abrupt et direct dans ses paroles. Le jeune homme acquiesça et sortit du village en emportant son long poignard, bien qu'il eut peu de chance de sortir vivant d'une rencontre contre des brigands.

L'après-midi était chaude et ensoleillée et Anaori se plaisait à admirer le vol des oiseaux dans le ciel bleu. Soudain, il repéra les traces de l'animal recherché qui partait le long d'un petit sentier. Décidément, la chance lui souriait : cela faisait seulement une heure qu'il cherchait !
Sans un bruit, il suivit les traces. Il était connu dans tout Vallass pour ses qualités de chasseur, que cela soit sa discrétion ou sa visée foudroyante grâce à son arc.
Mais tout à coup, alors qu'il escaladait une colline derrière laquelle il pensait trouver le terrier, une flèche siffla et s'abattit à une quinzaine de contimètres de son pied. Il sursauta mais se reprit et se jeta derrière la colline. Il encocha et attendit. Il respirait si doucement qu'il s'étonnait de ne pas tomber dans les pommes.
Après plusieurs minutes, il entendit du bruit derrière lui, et avant même qu'il ne se retourne, une nouvelle flèche s'abattit à ceulement quelques centimètres de son flanc.
"La prochaine fois, il ne me ratera pas" songea Anaori en se jetant de l'autre côté du versant et en tirant sa flèche un peu au hasard dans les buissons.
Le hurlement de douleur qui retentit l'étonna tant qu'il ne put s'empêcher de lâcher :
- Désolé !
En atterrissant, Anaori entendit un nouveau sifflement et, mû par un prodigieux réflexe rendu surhumain par l'adrénaline, il roula sur lui-même. Une troisième flèche vint se ficher où il se tenait une seconde plus tôt. Il comprit enfin, mais un peu tard la tactique de ses ennemis qui ne peuvent être que de vulgaires détrousseurs : l'un avait fait le tour pour l'épingler et le deuxième était resté en place. Anaori était désormais cerné sans pouvoir cachette à disposition.
Il décida donc de tenter le tout pour le tout : il se dirigea en courant vers le premier homme qu'il avait blessé en priant pour que celui-ci ne soit plus en état de lui tirer dessus. Apparemment, ce fut le cas car il traversa la distance qui le séparait du buisson plus rapidement qu'un elfe à pleine vitesse. Et effectivement, le brigand n'était plus en état de l'épingler, ni de faire quoique ce soit d'ailleurs...
L'empennage de la flèche d'Anaori dépassait de ses côtes. Le jeune homme eut un haut-le-coeur. Il ne put s'empêcher de vomir sur le cadavre : c'était la première fois qu'il tuait un homme !
"La vache, je l'ai pas loupé !", se dit-il en ravalant le goût amer de la bile qui lui innondait la gorge. La blessure ne lui avait laissé strictement aucune chance. Même si un guérisseur l'aurait accompagné, il n'aurait rien pu faire pour le sauver.
Anaori détailla le corps du brigand. Agé de moins d'une trentaine d'années, un tatouage en forme de croix ravageait son visage : il s'agissait d'un banni.

En effet, les villages de la Forêt des Chimères ne possédaient pas assez de ressources pour les dépenser dans des prisons. Ils se contentaient de faire partir les repris de justice en les marquant de l'horrible croix des bannis. Rejetés de tous, ces derniers devenaient des brigands de grands chemins, seule manière de survivre. Après plusieurs de leurs attaques contre les caravanes marchandes, les chefs de villages se réunirent et décidèrent de condamner à mort la victime en le pendant aux arbres non loin du village.

Anaori réintégra la réalité en se rappelant où il se trouvait et se mit à courir à travers la forêt. La mort qu'il avait engendré lui pesait encore. Cependant, il n'avait pas eu le choix et il ne regrettait pas son geste car il savait que c'était la seule manière de s'en sortir.
Soudain, il entendit à sa gauche, malgré son souffle régulier qui résonnait à ses oreilles, des fracas métalliques réguliers et nombreux. Très nombreux. Il s'arrêta et s'approcha prudemment de l'origine du bruit. Celui-ci était désormais tout prêt. Enfin, Anaori écarta les branches et ce qu'il vit lui coupa la respiration : une immense armée marchait d'un bon train. C'était leurs pièces d'armure s'entrechoquant qui produisait le bruit qu'Anaori entendait.
Le jeune homme recula rapidement, trempé de sueur tant il avait peur : l'armée se dirigeait vers son village. Mais d'où venait-elle ? Et qui étaient ces guerriers en armure légère qui la composait ? Ce ne pouvait pas être les éternels brigands qui assaillaient le village car ces derniers manquaient d'organisation et étaient dénués de protection...
Toutes ces questions se bousculaient dans sa tête pendant qu'il courait prévenir les gardes de Vallass. Il connaissait la forêt comme sa poche et il se déplaçait avec vélocité et souplesse parmis la végétation : il devrait arriver avant l'armée. De plus, celle-ci aurait besoin de s'arrêter un moment le temps de se préparer à l'assaut.
Enfin, il arriva devant Geldion. "La chance est de mon côté", songea Anaori.
En effet, Geldion était le chef de la garde et avait participé à la dernière campagne contre le Chaos aux côtés de Gmurkon et comptait parmis les rares amis de ce dernier. Il aimait aussi beaucoup Anaori en raison de sa passion pour les armes.

- Tu dis qu'une armée entière de guerriers confirmés se dirige vers notre village ? demanda Geldion après que le jeune homme lui eut expliqué la situation.
Anaori acquiesça en le maudissant de perdre du temps à répéter bêtement ce qu'il disait plutôt que de préparer les défenses.
- Si ce que tu dis est vrai, je dois courir prévenir le chef du village, affirma le garde en faisant signe à Anaori de le suivre.
Les deux humains s'élancèrent dans le village et s'arrêtèrent devant une habitation imposante. Geldion inspira à fond, puis frappa à la porte...


Dernière édition par Anaori le Sam 11 Juil - 19:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Anaori, le commencement   Anaori, le commencement EmptyVen 3 Juil - 17:30

Anaori abattit sa Anaori, le commencement 216268 (émoticône de merde !) pour au moins la trentième fois et le jeune arbre qu'il avait choisi s'effondra enfin. Epuisé, il s'assit sur la souche pour reprendre son souffle. Quelques heures plus tôt, Geldion avait rapporté les observations d'Anaori au chef du village, qui avait ensuite écouté le témoin. Après une dizaine de minutes, il avait ordonné de tout mettre en oeuvre pour retenir cette armée ; tout le village s'était mobilisé : le forgeron fabriquait des armes, le menuisier créait des arcs et des flèches et le reste des villageois coupaient des arbres pour construire une palissade. Mais juste après, le chef avait attiré Anaori contre son énorme torse et lui avait murmuré froidement à l'oreille :
- Tout le village a interrompu ses activités pour ton affirmation qu'une bataille se prépare. Si ce que tu dis est faux, je me chargerai personnellement de ton cas, est-ce clair ?
- Oui, chef, répondit Anaori sans ciller.
Le géant lui avait alors fait signe de disposer et Anaori était allé rejoindre les bûcherons. Puis ceux-ci étaient partis manger, ce qu'Anaori refusait : il avait vu l'armée ennemie et il ne l'a laissera pas réduire son village à néant. Enragé, il était resté et avait redoublé d'efforts.

Soudain, le jeune homme se releva en voyant arriver Goreman et deux de ses sbires. Ils se dirigeaient vers lui.
- Déjà fatigué la larve, attaqua Goreman.
Ces deux compères éclatèrent de rire.
- La palissade ne risque pas d'avancer si on ne compte que sur toi, continua le jeune homme.
- Sur toi non plus, répondit Anaori. Surtout si tu passes ton temps à décourager ceux qui travaillent.
Une étincelle de colère s'alluma dans le regard de Goreman tandis que l'un de ses camarades saisit l'apprenti boucher par le col et le souleva de terre d'une seule main.
- Calme Gortum, dit Goreman en riant doucement.
Puis il se tourna vers Anaori.
- Je vois que tu n'as pas compris ce que nous faisons là... Mais n'ait crainte, je vais t'expliquer petit homme.
Il perdit son air ironique et continua :
- Cette attaque est une issue qui se présente enfin à nous pour quitter ce trou. Nous allons nous rendre et nous battre aux côtés de cette armée mystérieuse, moi et mes camarades. Ainsi, nous entrerons enfin dans le cadre de la guerre et nous pourrons enfin nous lancer dans la quête de tous les guerriers : devenir le plus puissant de ce monde !
- Tu abandonnerais ton foyer pour rejoindre ces barbares ? s'étonna Anaori qui n'en revenait pas.
Il savait que Goreman était loin d'être un sage, mais de là à trahir son village...
- Je te l'avais dit Gor, s'exclama Gortum avec dégoût. Ce n'est qu'une larve maigrichonne et trouillarde.
- C'est vrai, tu avais raison, répondit le chef de la bande d'une voix monocorde. Tue-le.
Avant qu'Anaori ait le temps de réagir, le poing énorme de Gortum qui le tenait toujours s'écrasa contre sa tempe et l'envoya à trois mètres. Anaori s'écrasa contre un arbre avant de perdre conscience.

Une claque le réveilla aussitôt. Goreman et son compagnon était parti mais la face hideuse de Gortum était toujours dans son champ de vision.
- Avant de te tuer, on va s'amuser un peu, déclara jovialement la brute.
En effet, Gortum était doté d'une forte carrure et était réputé comme le plus fort jeune homme du village après Goreman. Son père était bûcheron et il avait l'habitude de l'aider dans sa tâche. Quant à son visage, son nez avait été cassé de multiples fois et une cicatrice violacée luisait sur son cou depuis qu'un homme avait tenté de l'assassiner dans une taverne mais avait manqué son artère de justesse ; en revanche, Gortum ne l'avait pas raté.

Anaori s'écroula une nouvelle fois avant de se prendre une avalanche de coup pieds dans les côtes.
- T'es vraiment trop nul, beugla son adversaire. On va donc finir le travail plus tôt que prévu.
Il éclata de rire et dégaina la Anaori, le commencement 216268 qu'il portait à la ceinture. Toujours à terre, Anaori profita de son moment d'inattention et lui jeta son pied dans le genou. Celui-ci craqua et se plia à l’inverse de l’articulation. Gortum lâcha son arme et s’effondra en hurlant. Drogué à l’adrénaline, Anaori roula, prit la Anaori, le commencement 216268 et le décapita. Il sentit chaque muscle et chaque nerf de Gortum se rompre tandis que son cri s’arrêta brutalement. Pris de nausée, le jeune homme laissa tomber son arme et vomit dans l’herbe désormais tâché de sang.

Une fois l’estomac vide, Anaori contempla le cadavre de Gortum. Comment allait-il faire ? La pause était bientôt terminée et les villageois allaient revenir…
Encore tremblant, le jeune homme prit le corps et l’emmena un peu plus loin. Il revint en courant et, en réprimant sa nausée, attrapa la tête et la jeta au loin. Puis il se remit au travail en tentant d’oublier ses dernières minutes, et surtout en priant pour que personne ne découvre les restes du jeune fils bûcheron.
« Gortum est mort assez loin de la palissade. Avec un peu de chance, ils ne verront même pas le sang sur l’herbe », pensa Anaori.
Une dizaine de minutes plus tard, les travailleurs revinrent et la construction recommença. Mais au bout d’une heure, Jinf, un villageois rustre et costaud, s’éloigna.
- Faut qu’j’aille chier, expliqua-t-il poliment.
Anaori sentit son estomac dégringoler jusqu’à ses chevilles. Jinf se dirigeait à l’endroit même où Gortum avait été abattu.
- Eh ! s’écria-t-il. Y a du sang partout !
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