Ceci n'est que le début, il reste encore 3 paragraphes que j'intégrerais si ce début vous plait :
Je suis Keltia de mon vrai nom Eärwen Narmolanya, les Elfes dorés ou Elfes du levant ou encore Hauts-Elfes est mon peuple. Et voici mon histoire…
Je suis née dans une région d'Alménor plutôt tranquille, mes parents étaient la risée des autres Elfes car mon père, jamais, ne s’était comporté comme nos semblables, nous étions surnommés (je vous ferais grâce du terme elfique) les sauvages, les elfes verts et autres sobriquets, pourquoi me demanderiez-vous ? Et bien parce que mon père était féru de chasse et de pêche et que nous avions l’habitude de manger ses proies.
Il venait d’une autre contré, personne ne le connaissait et c’est par crainte de ce grand Elfe que mes grands parents maternels finirent par accepter de lui donner la main de ma mère.
Je pris rapidement l’habitude de l’accompagner dans ses chasses, nous étions père et moi inséparables et que de rires et de chants fusaient de nos bouches. Puis voyant que je chassais mieux que lui-même ne l’avait jamais fait, il me fit partir seule, je restais absente parfois des jours entiers, jusqu'à ce sombre jour de printemps.
En rentrant après m’être absentée presque une semaine tant ma chasse m’absorbait (je tuais au passage quelques orcs, gobelins et autres bestioles tout aussi vils et nuisibles) je trouvais notre maison saccagée, des elfes vieux ou jeunes m’avaient regardés à mon passage tantôt avec pitié, tantôt avec tristesse et d’autres avec défis et sourires en coin. Je ne savais qu'elles en étaient les raisons mais je décidais de les ignorer et courus jusque chez moi……………….……………………… Là m'attendais un spectacle que je n'oublierais jamais………Morts, tous, mes parents tant aimés, mon petit frère Tathar et ma petite sœur Idril que mon cœur chérissait tant, ils étaient là allongés baignant dans leurs sangs, massacrés par des orcs venus un jour plus tôt. MON PEUPLE n'avait rien fait, n'avait levé le petit doigt. Mes hurlements de douleur et de rage s'entendirent à des kilomètres peut être. Je sortis en proie à une rage noire, aussitôt des elfes lancèrent que ce qui s'était passé était surement de leurs fautes, vu qu'IL n'était pas comme eux un Haut-elfe. A ses mots je laissais ma rage guider mes actes et j'égorgeais un de ses impudent, puis un autre, on m'arrêta et me jugea, compara à ces orcs, dirent que cela provenait surement de ma souche paternelle, je fus bannie et chassée de la tribu, que je quittais sans regret, ma confiance envers mon peuple avec.
J'errais pendant des semaines et devint une guerrière tout en gardant mes instincts de chasseur et tua nombres de mes ennemis quelqu'étaient leurs races ou rangs. Un matin après avoir pisté la nuit entière une troupe de six individus (si on peut appeler des orcs individus) que je croyais à l'origine du massacre des miens, je me tenais tapie dans les fourrés prête à bondir et tuer sans remords ses êtres vils, lorsqu'un bruit ou plutôt un petit cri me fit me détourner de ma route, au pied d'un arbre je vis un petit dragon entièrement noir, je m'apprêtais à l'éliminer comme je l'avais appris, mais quelque chose retint mon geste, au même moment j'entendis des cris, qui étaient sans doute sensés être des rires, je suivis ce son et vis avec horreur, les orcs danser et chanter autour du cadavre d'une dragonne adulte, je compris immédiatement que le bébé trouvé quelques instant plutôt était le sien. La mère était aussi blanche que lui est noir Je détournai mon regard empli de larmes à la vue de ce spectacle qui avait du être la réplique du massacre de ma famille. Je me faufilai sans bruit jusqu'à ce dragonneau que j'emportai et adoptai aussitôt et lui donna le nom celtique "Aerouant" qui signifie "Dragon" pas très original, nous étions seuls lui et moi, orphelins, il devint mon seul ami puis ma seule famille, le seul qui a ma confiance pleine et entière.
Que de chemins vengeurs avons-nous parcourus ce petit compagnon inattendu et moi !!!! Que d'aventures, de combats avons-nous vécues ensemble, tant de rancune, rancœur avions nous en nous. Nous avons retrouvé la trace de ces orcs et nous les avons massacré, moi a coup d'épée, lui a coup de griffes et de dents, c'est ce jour là je me souviens qu'il cracha pour la toute première fois des flammes et quelles flammes. Nous continuâmes ainsi jusqu'à ma rencontre avec un drôle de mage guerrier nommé Argov le Rangeot-Mago, qui me nourrit et soigna l'âme et le corps de ses blessures, il me conta ses aventures et me parla de sa guilde et des bienfaits que cela lui avait apporté. Chose étrange cet humain et moi devinrent immédiatement amis. . Une fois rétablis nous décidâmes de faire un bout de chemin ensemble, nous allions pour le moment dans la même direction, lui vers Tarabat afin de rejoindre ses frères de luttes et moi vers la vallée maudite. Au cours de nos péripessi communes, Argov réussit à me convaincre que l'humanité n'était pas aussi mauvaise et pervertie que je le pensais et qu'il y avait sur les terres d'Alménor des personnes encore digne de confiance et aussi meurtries que moi.
Il ya des années que nous ne nous étions vu lui et nous, qu'elle surprise pour lui lorsqu'Aerouant reconnaissant son odeur le plaqua au sol, pour lui dire bonjour, pauvre Argov complément écrasé sous le poids de mon dragon, lors de notre première rencontre Aerouant tenait sur mon épaule et là c'était le contraire. Argov réussit après maints efforts à me convaincre de le suivre jusqu'à Tarabat pour me présenter sa commanderie, ses frères et sœurs d'armes et là de postuler.
Ma rencontre avec eux, fut assez surprenante de la diversité des races et c'est ma foi très bien passé, après réflexion j'ai décidée de prolonger mon séjour et depuis j'ai l'impression de retrouver la confiance perdu envers mes semblables et les autres races, même avec les nains, qui sont imbattables je dois bien l'avouer pour dénicher la meilleur bière.